La ville froide et rigide se dévoile par son architecture où des inspirés évoluent en souffrance dans les entrailles d’une métropole qui ne leur parle pas. Combien trouvent leur place dans cette forêt de béton ? Dans ce monde hyper-connecté, noyé dans une surconsommation frénétique et régi par un rythme imposé par nos politiques déjà dépassés, quel est le rôle, et peut-être la responsabilité de l’artiste ? Quel pouvoir a une idée rendue œuvre ? Quels sont l’impact, la trace, laissés par un ouvrage original ? Appuyons-nous sur du factuel – autant neuroscientifique qu’anthropologique, sociologique et encore psychologique – pour nourrir la réflexion concernant la racine et le sens du don de génération, et donc de la charge qui incombe au citoyen qui choisirait de l’utiliser. Qu’il en soit conscient ou non, l’existence et l’activité artistique de cet individu veulent dire quelque chose – vraie, parfaite – et transmettent irrésistiblement ce germe impalpable à la civilisation. J’espère une ode à l’art, sous tous ses aspects, pour appréhender avec justesse la mission de ses prophètes parachutés en milieu urbain. Puisqu’une marée d’imagination lie des profils atypiques, on pourrait penser guider un public au cœur de questionnements sur la capacité qui, au cours de l’Histoire, nous différencia des reignes minéral, végétal et animal : la créativité.